SARCROSS est un logiciel d'aide aux opérations de recherche et de sauvetage en mer, du calcul de la dérive jusqu'à la planification des recherches sur zone.

Développé au profit des Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS), il met en œuvre une méthode conforme aux recommandations de l'Organisation Maritime Internationale (OMI).

SARCROSS offre également des services supplémentaires :

• Prévision de dérive : simulation de dérive sur quelques heures par exemple pour envoyer un remorqueur à la rencontre d'un navire en panne.
• Dérive inverse : reconstitution du parcours antérieur d'un objet dérivant.
• Calcul d'horaires de marées.
• Visualisation des fichiers de courants.

SARCROSS fonctionne sur PC sous les systèmes d'exploitations Windows 9x et Windows NT, 2000, et XP. Il intègre une aide en ligne au format WinHelp.

Fiche PDF

Calcul de la dérive

• Prise en compte du courant océanique, du courant pelliculaire (dû au vent), du courant de marée, ainsi que de l'action directe du vent sur l'objet.
• Calculs effectués pour 3 hypothèses d'incertitude possibles :
  • Durée de la dérive (date de début de dérive).
  • Vitesse de la dérive due au vent.
  • Direction de la dérive due au vent.
• Courant océanique saisi par l'utilisateur.
• Paramètres définissant l'action directe du vent issus des tables IMOSAR en fonction du type de la cible ; possibilité de les modifier localement.
• Éléments météorologiques nécessaires aux calculs saisis directement dans SARCROSS ou importés à partir d'un fichier Excel.
• Courants de marée calculés à partir des fichiers de courants de marée du SHOM ; possibilité d'une saisie manuelle dans les zones où les fichiers ne sont pas disponibles.
• Calcul de la dérive par simulation numérique et affichage des résultats sous forme texte et graphique.

Possibilités offertes :

• Affichage de la dérive simultanément pour une ou plusieurs des hypothèses d'incertitude.
• Affichage des vecteurs représentant l'action du vent et des courants (ici en pointillés) et/ou des trajectoires de la cible.
• Affichage de la date et de l'heure de passage en un point de la trajectoire par simple clic.
• Impression de fiches récapitulatives du calcul (texte et graphique)

Pour tous les graphiques :

• Zoom, affichage des coordonnées du point sous le curseur de la souris, azimut distance entre deux points cliqués, …
• Exportation aux formats WMF/EMF.

Calcul de la zone de recherche

Calcul de la zone de recherche selon la méthode préconisée par l'OMI : prise en compte d'un facteur de sécurité lié au numéro de recherche, d'un facteur de confiance dans les données, de l'erreur possible sur la position initiale, de l'erreur sur la position du moyen de recherche, et du cumul des erreurs précédentes en cas de calculs successifs. Possibilités offertes : Affichage optionnel des éléments de la dérive et des éléments de calcul de la zone de recherche pour une ou plusieurs des hypothèses d'incertitude (ici vitesse et durée). Création à la souris de sous-zones pour la planification. Impression de fiches récapitulatives du calcul (texte et graphique)

Planification des recherches

• Possibilité de planifier les recherches :
  • Sur la zone de recherche calculée pour l'hypothèse d'incertitude choisie.
  • Sur une zone de recherche saisie arbitrairement.
  • Sur une ou plusieurs parties de la zone de recherche (sous-zones)
• Sur chaque sous-zone, choix :
  • Méthode active : on fixe le facteur de couverture souhaité, la durée de parcours s'en déduit.
  • Méthode passive : on fixe l'autonomie du moyen de recherche, le facteur de couverture s'en déduit.
• Paramètres communs aux deux méthodes : moyen de recherche, vitesse et altitude, type de parcours (lacets, spirale carrée, secteurs), point de départ, visibilité, …
• Possibilité d'imprimer des fiches récapitulatives de la planification (texte et graphique)

Exemple ci-contre : zone de recherche divisée en 3 sous-zones : une sous-zone centrale explorée par un avion avec un facteur de couverture de 1 (méthode active) , et deux sous-zones latérales explorées par des navires pouvant rester 3 heures sur zone (méthode passive)